đž The Guardians Of Justice Saison 2
Quelssont les films et séries qui arrivent sur Netflix au mois de mars 2022 ? Un gros morceau du programme plaira aux fans de F1. Le mois de mars 2022 démarre et,
Commela suite nâa pas encore Ă©tĂ© commandĂ©e, le nombre dâĂ©pisodes dont sera composĂ©e la saison 2 de The Guardians of Justice est, Ă lâheure oĂč ces lignes sont rĂ©digĂ©es, inconnu. Cependant, nous pouvons nous attendre Ă ce que la seconde saison de la fiction soit composĂ©e de sept Ă©pisodes, comme câest le cas de la premiĂšre saison.
LesGardiens de la justice Saison 1 : Synopsis Ailleurs, Hitler a survécu au raid de Berlin et a trouvé le corps de la machine, devenant Mecha Hitler. Mecha Hitler a dirigé le monde pendant la TroisiÚme Guerre mondiale en 1947, mais les descendants du héros de guerre étranger Marvelous Man ont sauvé la situation.
TheGuardians of Justice. Saison 1 (Bande-annonce) : The Guardians of Justice. Ăpisodes The Guardians of Justice. The Guardians of Justice. AnnĂ©e de sortie : 2022. Quand ils ne peuvent plus compter sur leur chef, qui semblait pourtant invincible, des super-hĂ©ros en crise sont confrontĂ©s au mal qui ronge le monde et leurs vies. 1. Chapitre 1 : AssassinĂ© ? 22 min. Quarante ans
LapremiĂšre saison de The Guardians of Justice est disponible sur Netflix depuis le 1er mars 2022. Ă la recherche d'une nouvelle Ćuvre Ă dĂ©couvrir ?
BetterThings - saison 5 Netflix The Guardians of Justice - nouvelle sĂ©rie Mercredi 2 mars 2022 Disney+ Outrun by Running Man - nouvelle sĂ©rie Jeudi 3 mars 2022 Serieclub Blue Bloods - saison 11 Canal+ Yellowjackets - nouvelle sĂ©rie Netflix Musclor et les MaĂźtres de lâUnivers - saison 2 Minuit au Pera Palace - nouvelle sĂ©rie Vendredi 4 mars 2022 Salto Dear Mama - nouvelle sĂ©rie
TheGuardians of Justice Season 2 Release Date. âThe Guardians of Justiceâ season 1 premiered in its entirety on March 1, 2022, on Netflix. The first season packs seven episodes with runtimes ranging from 21 to 36 minutes per episode. Let us now delve deeper into the introspective realm to find whether the second season is a possibility.
DamienFerrette est un acteur français né le 21 août 1974 [1].Il est notamment connu pour son rÎle de Vincent de BoissiÚre dans Sous le soleil.. TrÚs actif également dans le domaine du doublage, il est notamment la voix française réguliÚre de Samuel Page, Noah Bean et Jon Seda, ainsi qu'entre autres, l'une des voix françaises de Leonardo DiCaprio, Mark Consuelos, Rupert
TheGuardians of Justice est une série d'action/animation de super-héros créée, écrite et réalisée par Adi Shankar (en).. La série est une satire [1] de la Ligue des Justiciers de DC Comics, dans laquelle Diamond Dallas Page interprÚte le rÎle de Knight Hawk, une parodie du personnage de Batman [2].Elle est diffusée exclusivement sur Netflix depuis le 1 mars 2022.
OUPT. Lâincroyable succĂšs de la sĂ©rie Superman & Lois diffusĂ©e actuellement sur la chaine amĂ©ricaine The CW nous montre bien que les sĂ©ries de super-hĂ©ros sont indĂ©modables. Et ça, Netflix lâa bien compris puisque la plateforme de streaming au logo rouge sort rĂ©guliĂšrement des crĂ©ations originales sur ce thĂšme. AprĂšs la sortie dâUmbrella Academy ou encore de Jupiterâs Legacy plus rĂ©cemment, câest maintenant au tour de la nouvelle sĂ©rie The Guardians of Justice de faire son entrĂ©e sur le devant de la scĂšne. Ă peine sortie, la nouvelle sĂ©rie suscite dĂ©jĂ beaucoup dâintĂ©rĂȘt auprĂšs des utilisateurs Netflix qui ont dĂ©jĂ hĂąte de voir la saison 2 de The Guardians of Justice. Nous vous dĂ©voilons toutes les informations que nous avons actuellement sur la date de sortie de la saison 2 de The Guardians of Justice Depuis ce mardi 01 fĂ©vrier, nous pouvons dĂ©couvrir The Guardians of Justice sur Netflix, une nouvelle sĂ©rie fantastique qui ne ressemble Ă aucune autre. Avec les huit types dâanimation 2D utilisĂ©s dans la sĂ©rie, cette derniĂšre est une vĂ©ritable ode Ă la culture pop amĂ©ricaine des annĂ©es 90. Vous lâaurez remarquĂ© en regardant la premiĂšre saison, cette fiction est inclassable et nous invite directement dans lâesprit dâAdi Shankar, son crĂ©ateur. Dâailleurs, ce dernier confia la chose suivante lors dâune interview accordĂ©e Ă Paste Magazine en novembre dernier Vivre cette sĂ©rie, câest comme vivre dans mon esprit », ajoutant que ce projet est une comĂ©die noire de satire sociale inspirĂ©e de Dr. Strangelove ou Comment jâai appris Ă arrĂȘter de mâinquiĂ©ter et Ă aimer la bombe . DĂ©routant certes mais incroyablement original et passionnant, cet ovni du genre est venu titiller la curiositĂ© de nombreux abonnĂ©s qui se sont empressĂ©s de binge-watcher la fiction. Il est dĂ©sormais temps de se demander si lâon peut sâattendre Ă la sortie de la saison 2 de The Guardians of Justice prochainement sur Netflix. Combien de temps devrons-nous attendre avant de pouvoir nous replonger dans lâexpĂ©rience incroyable offerte par The Guardians of Justice ? Malheureusement, nous nâavons pas encore la rĂ©ponse Ă cette question car Netflix nâa encore fait aucune annonce officielle au sujet du renouvellement de la crĂ©ation originale. La dĂ©cision de renouveler la fiction dĂ©pendra directement de lâaccueil que celle-ci recevra les jours qui suivront sa mise en ligne et la seule chose que nous pouvons faire pour le moment est de surveiller la popularitĂ© de la sĂ©rie afin de prĂ©dire si oui ou non nous pourrons dĂ©couvrir la saison 2 de The Guardians of Justice. Pou cela, nous pouvons surveiller le classement des contenus les plus regardĂ©s sur Netflix, qui est un trĂšs bon indicateur de la popularitĂ© des fictions. The Guardians of Justice Saison 2 sur Netflix Combien dâĂ©pisodes sont prĂ©vus ? Comme la suite nâa pas encore Ă©tĂ© commandĂ©e, le nombre dâĂ©pisodes dont sera composĂ©e la saison 2 de The Guardians of Justice est, Ă lâheure oĂč ces lignes sont rĂ©digĂ©es, inconnu. Cependant, nous pouvons nous attendre Ă ce que la seconde saison de la fiction soit composĂ©e de sept Ă©pisodes, comme câest le cas de la premiĂšre saison. La bande-annonce de la saison 2 sera-t-elle disponible rapidement ? Nous ne sommes pas prĂšs de dĂ©couvrir des images inĂ©dites de la saison 2 de The Guardians of Justice dont la production nâa mĂȘme pas encore Ă©tĂ© commandĂ©e. Il faudra dĂ©jĂ attendre que Netflix donne officiellement son feu vert pour espĂ©rer dĂ©couvrir prochainement la bande annonce de cette seconde partie, qui sera mise en ligne une quinzaine de jours avant la sortie de la nouvelle saison. Quelle date de sortie pour la saison 2 de The Guardians of Justice sur Netflix ? Comme nous lâavons mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, la date de sortie de la saison 2 de The Guardians of Justice est inconnue pour le moment. Cependant, si Netflix renouvelle la fiction, nous pouvons espĂ©rer que cette seconde partie soit mise en ligne courant de lâannĂ©e 2023. GĂ©nĂ©ralement, il faut patienter au moins un an entre la sortie de deux saisons consĂ©cutives dâune sĂ©rie originale Netflix, mais The Guardians of Justice nâest pas une sĂ©rie ordinaire et fait intervenir de nombreuses techniques dâanimations. Câest la raison pour laquelle nous devrons certainement patienter un peu plus dâun an avant de retrouver la suite de la fiction sur Netflix. Nous pouvons donc espĂ©rer que la sortie de la saison 2 de The Guardians of Justice soit programmĂ©e pour la seconde moitiĂ© de lâannĂ©e 2023. Mais ne vous en faites pas, nous vous tiendrons informĂ©s lorsque nous aurons plus de prĂ©cisions Ă vous apporter Ă ce sujet. En attendant, nâhĂ©sitez pas Ă dĂ©couvrir quelles sont les autres nouveautĂ©s de la semaine sur Netflix. Je rĂ©dige occasionnellement des articles lorsque je dĂ©couvre une sĂ©rie dont j'ai envie de parler.
Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?? » a Ă©tĂ© notre pensĂ©e initiale devant le tout premier aperçu de la sĂ©rie The Guardians of Justice. Une attitude interloquĂ©e qui n'a presque pas changĂ© durant toute la premiĂšre saison tant le projet d'Adi Shankar est⊠non mais sĂ©rieusement, qu'est-ce que c'est que ce truc ?! 5 The Guardians of Justice Vous aimez les Ćuvres qui mĂ©langent PLEIN de genres Vous recherchez une sĂ©rie courte Vous voulez voir un show comme aucun autre Vous ĂȘtes intolĂ©rant aux sĂ©ries Z Les super-hĂ©ros, mĂȘme parodiĂ©s, c'est non Vous ĂȘtes Ă©pileptique ou sensible Ă la violence Accompagnez la lecture de cet article avec la musique de la sĂ©rie ou en tout cas avec une piste de son compositeur, Oscillian, faute de la prĂ©sence d'une BO en ligne pour le moment Inspirations DC et d'ailleurs Suite au suicide improbable en direct Ă la tĂ©lĂ©vision de Marvelous Man, le super hĂ©ros le plus puissant de la Terre, ses alliĂ©s et adversaires se retrouvent plongĂ©s dans une situation explosive et imprĂ©visible. D'autant que le nouveau leader auto-proclamĂ© des Guardians of Justice, Night Hawk, ne croit pas Ă ce suicide et dĂ©cide d'enquĂȘter. Prenez un contexte historique de dĂ©part qui rappelle Watchmen , piquez et renommez n'importe comment et sans vergogne des personnages trĂšs clairement inspirĂ©s de DC et d'autres univers, empruntez la violence et la dĂ©contraction de The Boys et certains Ă©lĂ©ments d'Invincible , mĂ©langez le tout avec quelques kilos des drogues de votre choix, saupoudrez de The Tick et de Jupiter's Legacy pour faire bonne mesure, et hop, vous voilĂ avec The Guardians of Justice. Comme l'a parfaitement rĂ©sumĂ© quelqu'un sur Twitter, la conversation entre Netflix et le crĂ©ateur/scĂ©nariste/rĂ©alisateur Adi Shankar autour de ce show a probablement dĂ» ressembler Ă quelque chose comme ceci Tu veux essayer de t'inspirer de quoi avec ta sĂ©rie lĂ ? - Oui. » Le prolifique Adi Shankar, Ă qui l'on doit notamment l'adaptation animĂ©e de Castlevania et qui travaille sur les futures sĂ©ries Netflix Devil May Cry, Assassin's Creed, Far Cry Blood Dragon et bien d'autres, est en effet allĂ© Ă contre-sens Ă 9 000 km/h sur l'autoroute du what the fuck en prenant la sortie vers je fais ce que je veux, d'abord ». And Justice for lol Sa sĂ©rie est non seulement un pot pourri parfaitement assumĂ© de presque tout ce qui se fait de super hĂ©roĂŻque depuis des dizaines d'annĂ©es, mais c'est aussi un nanar comme on n'en fait plus. De la rĂ©alisation qui agresse les sens, au jeu d'acteur exagĂ©rĂ© y compris pour les quelques rares tĂȘtes connues, en passant par les costumes et dĂ©cors indigents, ou encore la musique Ă©lectro qui en fait des caisses tout est volontairement kitch et peut provoquer des saignements des yeux ou des oreilles. Ces caractĂ©ristiques concernent bien entendu les parties en live action, dopĂ©es en effets visuels tous plus abusĂ©s les uns que les autres, mais The Guardians of Justice va encore plus loin dans l'excĂšs et le mĂ©lange des genres. Car au milieu de ce qui ressemble dĂ©jĂ Ă de la bouillie se glissent Ă©galement de trĂšs nombreux passages en stop motion et des pans entiers rĂ©alisĂ©s avec diffĂ©rents styles d'animation heureusement plutĂŽt rĂ©ussis. The Guardians of Justice a au moins le mĂ©rite d'aller au bout de son dĂ©lire sans se soucier des conventions » On relĂšvera Ă©galement des codes empruntĂ©s Ă d'autres formes barres de vie au-dessus des ennemis ou inspirations venues des animes pendant les combats, onomatopĂ©es visuelles façon BDâŠ, quand ce ne sont pas des scĂšnes entiĂšres qui sont rĂ©alisĂ©s Ă la façon de jeux vidĂ©o old school pleins de pixels. Kung Furry Le show est donc un gigantesque gloubiboulga sur le fond comme sur la forme, d'autant que les Ă©pisodes s'enchaĂźnent trĂšs rapidement et presque sans temps mort. Attention si vous ĂȘtes Ă©pileptique le montage ne fait pas non plus dans la finesse. Comme le veut l'expression classe et distinguĂ©e qui va bien on n'est jamais trĂšs loin de roter du sang devant The Guardians of Justice tant la proposition est⊠unique. Le crĂ©ateur a clairement voulu s'amuser et se faire plaisir en poussant tous les potards au maximum tout en multipliant les rĂ©fĂ©rences et clins d'Ćil⊠mais est-ce que cela en fait une bonne sĂ©rie pour autant ? VoilĂ une excellente question Ă laquelle nous ne sommes pas certains de pouvoir rĂ©pondre. Si l'apprĂ©ciation de toute Ćuvre est forcĂ©ment subjective, ici plus que jamais cela dĂ©pendra de vos attentes, de vos goĂ»ts, de votre tolĂ©rance Ă la surenchĂšre ou encore de votre humeur du moment. De notre cĂŽtĂ©, nous y avons vu aussi souvent un ovni tĂ©lĂ©visuel fun et dĂ©tendu, aux passages atypiques et se dĂ©marquant de la concurrence notamment quand il fait usage de l'animation et du stop motion, qu'un produit digne des pires fanfictions conçues avec les moyens du bord sur YouTube. Mais nous nous sommes tout de mĂȘme plus souvent retrouvĂ©s les yeux Ă©carquillĂ©s, perdus ou consternĂ©s face Ă la proposition, que nous n'avons ri ou mĂȘme pouffĂ©. Pierre qui roue libre n'amasse pas glousse Sous ses faux airs de pastiche de la Justice League plutĂŽt grossiĂšre, et qui parlera surtout aux amateurs de comics, lesquels devraient s'amuser Ă faire des parallĂšles avec des situations et personnages qu'ils connaissent dĂ©jĂ , The Guardians of Justice cache de temps Ă autre quelques Ă©lĂ©ments un peu plus sĂ©rieux et dramatiques. La sĂ©rie pose notamment des questions sur la solitude liĂ©e au statut de super hĂ©ros, sur quelques problĂšmes parfaitement humains, et sur les dĂ©rives et consĂ©quences qu'une telle position peut engendrer. Malheureusement, ces propos, aussi intĂ©ressants Ă analyser soient-ils, se retrouvent gĂ©nĂ©ralement complĂštement occultĂ©s par la forme, qui rend le tout bien difficile Ă prendre au sĂ©rieux. The Guardians of Justice parvient cependant, dans ses deux derniers Ă©pisodes, Ă surprendre davantage et Ă lĂ©gĂšrement sortir des rails dans lesquelles elle s'Ă©tait confortablement installĂ©e au fil de ses Ă©pisodes de 20 minutes. Cette premiĂšre saison a au moins le mĂ©rite d'aller au bout de son dĂ©lire sans se soucier des conventions, et c'est tout Ă son honneur. 5 Netflix n'a pas fait grande promotion de The Guardians of Justice et⊠on peut comprendre pourquoi. L'Ćuvre visiblement trĂšs personnelle d'Adi Shankar ne plaira assurĂ©ment pas Ă tout le monde et certains spectateurs pourraient mĂȘme questionner sa prĂ©sence au catalogue du service de SVoD. Reste que cette parodie super-hĂ©roĂŻque, qui fonce sans freins et sans la moindre retenue, dĂ©range autant qu'elle surprend et a le mĂ©rite de proposer quelque chose d'autre ». Regarder le premier Ă©pisode devrait suffire Ă vous faire votre avis quant Ă votre appĂ©tence pour ce genre d'Ćuvre. Les plus Vous aimez les Ćuvres qui mĂ©langent PLEIN de genres Vous recherchez une sĂ©rie courte Vous voulez voir un show comme aucun autre Les moins Vous ĂȘtes intolĂ©rant aux sĂ©ries Z Les super-hĂ©ros, mĂȘme parodiĂ©s, c'est non Vous ĂȘtes Ă©pileptique ou sensible Ă la violence Les plus Les moins Vous aimez les Ćuvres qui mĂ©langent PLEIN de genres Vous recherchez une sĂ©rie courte Vous voulez voir un show comme aucun autre Vous ĂȘtes intolĂ©rant aux sĂ©ries Z Les super-hĂ©ros, mĂȘme parodiĂ©s, c'est non Vous ĂȘtes Ă©pileptique ou sensible Ă la violence La premiĂšre saison de The Guardians of Justice est disponible sur Netflix depuis le 1er mars 2022.
3 mars 2022 - MAJ 03/03/2022 1233 Lucas Jacqui 3 mars 2022 - MAJ 03/03/2022 1233 ComĂ©die Fantastique Animation PassionnĂ© de comics, Adi Shankar s'est fait un nom en produisant des fan-fictions puis des longs-mĂ©trages comme Dredd ou The Voices. Avec Netflix, il crĂ©e et produit en 2017 la sĂ©rie animĂ©e Castlevania basĂ©e sur le jeu du mĂȘme nom. Le voici maintenant aux commandes de sa propre sĂ©rie super-hĂ©roĂŻque qu'il a produite, Ă©crite et rĂ©alisĂ©e, The Guardians of Justice avec Denise Richards Starship Troopers et Will Yun Lee Altered Carbon. La sĂ©rie surprend en multipliant les styles visuels donnant lieu Ă un dĂ©lire qui rĂ©invente la Justice League de DC en mode sĂ©rie B au risque d'en devenir une. fan au volant, gare Ă tes dents Adi Shankar est un adepte des fans-fictions puisqu'il en a plusieurs Ă son actif, dont une qui avait fait du bruit sur internet Ă sa sortie en 2012, The Dirty Laundry. Ce court-mĂ©trage suit un homme Ă la laverie aidant un enfant victime de voyous en les tabassant, le justicier s'avĂ©rant ĂȘtre le Punisher de Marvel. Pour incarner le tueur de criminels, c'Ă©tait Thomas Jane qui avait repris son rĂŽle aprĂšs le mauvais Punisher de 2004, laissant espĂ©rer que l'anti-hĂ©ros revienne en film tant le court-mĂ©trage lui faisait honneur. Vous les connaissez tous sans avoir vu la sĂ©rie Avec The Guardians of Justice, Shankar a toutes les clĂ©s pour faire ce qu'il a toujours rĂȘvĂ©, réécrire Superman, Batman, Wonder Woman, et mĂȘme Spider-Man dans un seul projet. Reprenant tous les codes de l'univers DC, essentiellement, avec la Justice League au complet et sa base dans un satellite, des ennemis emblĂ©matiques comme le Joker ou l'Homme-MystĂšre, des organisations criminelles telles que Hydra ou Cobra de Joe, la sĂ©rie frĂŽle le plagiat en allant jusqu'Ă mettre des designs de personnages connus dans ses arriĂšre-plans. Les costumes Ă peine changĂ©s et les noms modifiĂ©s de quelques lettres Laura Louis, la LoĂŻs Lane de Denise Richards ressemblent Ă des enfants vous tirant la manche pour vous montrer quelque chose du doigt. Tous ces clins d'oeil font sourire et viennent surtout montrer le dĂ©calque de l'univers DC qu'incarne The Guardians of Justice. Ceci sert l'intention de Shankar qui a voulu crĂ©er sa propre histoire de la Justice League, faisant de sa sĂ©rie la fan-fiction ultime. Reconstitution de Batman soutenant Warner Justice league fan cut On a donc Superman Marvelous Man, un alien aux pouvoirs surhumains ayant mis fin Ă la TroisiĂšme Guerre mondiale, devenu un dieu vivant aimĂ© de tous. Pourtant, coup de théùtre, l'homme le plus puissant de la Terre se suicide en direct Ă la tĂ©lĂ©vision avec la seule balle pouvant le tuer. Knight Hawk, le Batman de 65 ans de cet univers incarnĂ© par un adepte des sĂ©ries B Dallas Page, se met Ă enquĂȘter alors que le monde, sans son protecteur, menace de sombrer dans la guerre nuclĂ©aire. Tout le monde est suspect, mĂȘme les Gardiens. L'histoire de The Guardians of Justice tient la route principalement parce qu'on Ă©tablit les parallĂšles entre cette sĂ©rie policiĂšre super-hĂ©roĂŻque et l'univers DC. On ne voit pas Awesome Man et Golden Goddess qui s'affronte, mais Shazam et Wonder Woman. La sĂ©rie est un pur dĂ©lire de fans pour les accros du genre. Le problĂšme est que son intrigue ne vit que par ça. Si on croit en Knight Hawk et son dĂ©sir de venger son ami, ou en ses capacitĂ©s d'enquĂȘteur, c'est parce qu'on y voit Batman et son amitiĂ© avec Superman. Ainsi, les origines des diffĂ©rents Gardiens et de leurs pouvoirs sont Ă peine expliquĂ©es, voire complĂštement zappĂ©es, car la sĂ©rie considĂšre que l'on connaĂźt le matĂ©riau dont elle s'inspire. Super-pas-la-forme The Guardians of Justice s'Ă©carte ainsi d'une partie du public peu connaisseur de Shazam ou Flash. MalgrĂ© tout, cela permet Ă la sĂ©rie de soulever des points sur ces super-hĂ©ros cultes. Par exemple, le fait que Superman culpabilise de ne pouvoir aider des personnes en danger s'il dort, ou de s'intĂ©resser Ă l'idĂ©e que les justiciers cĂŽtoient la violence au quotidien, les conduisant Ă chercher refuge dans la drogue. Cependant, trop de personnages restent Ă la place de figurants ne servant qu'Ă incarner une nouvelle rĂ©fĂ©rence. Un choix dĂ©cevant quand on voit que des scĂšnes de flashbacks reviennent pour raconter plusieurs fois la mĂȘme chose. Le rĂ©cit donne cette impression d'une histoire issue d'une conversation de fans imaginant une vie Ă leurs hĂ©ros. DĂ©structurĂ©e, hachĂ©e, l'histoire principale est bourrĂ©e pour tenir en sept Ă©pisodes passant petit Ă petit de 20 minutes Ă plus de 30 minutes. Les enjeux sont lĂ , les rebondissements aussi, mais le tout est Ă©pileptique et obligĂ© d'utiliser Ă outrance des extraits de faux reportages et interviews parfois les mĂȘmes quand il s'agit de prĂ©sentateurs Ă©trangers Ă qui des sous-titres diffĂ©rents sont attribuĂ©s pour raconter l'escalade des Ă©vĂ©nements. La sĂ©rie ne se repose que trop rarement pour laisser souffler les super-hĂ©ros dans des scĂšnes plus calmes. Knight Hawk prenant sous son aile son futur sidekick le youtube poop des comics Ce qui fait que Guardians of Justice est un pur ovni dans le catalogue Netflix c'est sa direction artistique qui peut se rĂ©sumer Ă "tout mettre jusqu'Ă ce que ça dĂ©borde". Il suffit de voir la bande-annonce pour se demander ce qu'on vient de voir. Est-ce que la sĂ©rie tient ce rythme tout du long ? Oh que oui ! Pas une scĂšne n'est similaire Ă celle qui prĂ©cĂšde et lui succĂšdera, donnant lieu Ă un montage complĂštement dĂ©lirant appuyĂ© par des bruitages cartoonesques. Le crĂ©ateur de la sĂ©rie a voulu mettre tout ce qui l'inspirait, peu importe si cela fait sens. On se retrouve ainsi avec des sĂ©quences en pixel art, puis de l'animation japonaise reprenant les visages de Dragon Ball Z, de la 3D, des maquettes, de la pĂąte Ă modeler, du montage d'images d'archives, tout y passe, souvent avec beaucoup de rĂ©ussite et de soin. Les combats affichent des barres de vie, tandis que certains affrontements font apparaĂźtre des impacts façon comics, alors que d'autres ajoutent des effets d'animations imitant les Looney Tunes sur les acteurs. Le tout dans un dĂ©luge de gore montrant toute la libertĂ© crĂ©ative qu'a eu la sĂ©rie. Si la narration est sous coke, le montage et les visuels sont sous acide. Quand ton casque a fondu au micro-ondes Ă l'image de son montage, le casting offre des performances en roue libre. Dallas Page donne tout en ersatz de Batman vieillissant et donneur d'ordres, au point d'ĂȘtre rĂ©guliĂšrement dans le surjeu. C'est de toute façon le cas de beaucoup des acteurs et actrices venus de films oubliĂ©s qui peinent dans des dĂ©cors pauvres ou des fonds verts. Will Yun Lee est l'un des plus justes en Marvelous Man cachant ses failles derriĂšre les muscles hypertrophiĂ©s de son costume. La plus grosse surprise du casting est de voir RJ Mitte Walter White Jr dans Breaking Bad dans le rĂŽle d'un anti-hĂ©ros aux scĂšnes parmi les plus rĂ©ussies. Dans l'ensemble, le casting ressemble au rassemblement des guests de conventions. Pour autant, si on rentre dans le dĂ©lire, The Guardians of Justice est amusant, mais frustrant. Sachant que vous ne savez pas Ă quelle sauce sera mangĂ©e la prochaine scĂšne, on peut avoir une bonne surprise avec une animation dynamique et Ă©pique, comme tomber sur une sĂ©quence en mode premiĂšre personne mal filmĂ©e et dans un dĂ©cor vide. Terriblement inĂ©gale, l'image de la sĂ©rie de Adi Shankar pĂšche surtout dans les scĂšnes de dialogues avec des acteurs. Ne jamais mĂ©langer les drogues tarte au kitsch Faite dans des dĂ©cors assumĂ©s comme Ă©tant en carton, avec des acteurs dans des costumes en papier machĂ©s, la sĂ©rie revendique son cĂŽtĂ© fan made et kitsch. Cependant, des scĂšnes inondĂ©es dans la fumĂ©e et la lumiĂšre de nĂ©ons peuvent faire suite Ă des incrustations de qualitĂ© ou de bonnes idĂ©es de montage. Volontairement nanar par moment, mais mettant les moyens dans d'autres, la diffĂ©rence d'attention Ă la qualitĂ© fait surtout ressortir ce que la sĂ©rie n'a pas pu se permettre. Enchainer la reprĂ©sentation d'un personnage stylisĂ© façon comics avec un plan d'un acteur maquillĂ© par arrosage de peinture, ça vous brise la rĂ©tine et l'Ă©motion d'une scĂšne. Les plus folles thĂ©ories entourent la prĂ©sence du figurant torse nu Adi Shankar n'est pourtant pas un manche pour faire preuve d'inventivitĂ© malgrĂ© le manque de moyens. Il suffit d'aller regarder son court-mĂ©trage Truth in journalisme qui reprend l'idĂ©e du film belge C'est arrivĂ© prĂšs de chez vous. Le personnage de BenoĂźt Poelvoorde y est remplacĂ© par Eddie Brock, l'hĂŽte du symbiote Venom, se faisant filmer par une Ă©quipe de tournage alors qu'il intervient sur des scĂšnes de crime. MalgrĂ© le budget serrĂ©, Venom apparaĂźt dans une mise en scĂšne de qualitĂ© jouant sur le hors-champ et le noir et blanc. Cette crĂ©ativitĂ© n'existe pas dans les scĂšnes en live action de The Guardians of Justice qui ne cherche pas Ă cacher que tout tient avec du scotch, empĂȘchant de rentrer dans cet univers. La frontiĂšre entre le nanar voulu et les rattrapages en post-prod est tĂ©nue, et on se demande de quels cĂŽtĂ©s se trouve la sĂ©rie quand on est face Ă des scĂšnes rĂ©utilisant trois fois le mĂȘme plan. Heureusement, la roulette russe des variĂ©tĂ©s des styles visuels donne envie de continuer de regarder, mĂȘme si on reste déçu qu'il n'y ait pas plus de crĂ©ativitĂ© dans le style home-made. Adi Shankar The Guardians of Justice reste une proposition complĂštement folle dans le catalogue Netflix et rappelle l'excellent et tout aussi barrĂ© court-mĂ©trage Kung Fury et le traitement des super-hĂ©ros dans Kick-Ass, Brightburn et The Boys. La sĂ©rie est une lettre d'amour Ă l'univers geek qui montre bien Ă quel point le terme ne veut plus rien dire tant il englobe de mĂ©dias. Manga, jeux vidĂ©o, nanars, comics, sĂ©ries, dessins animĂ©s, toute la culture des annĂ©es 80 Ă nos jours s'y trouve. Pourtant, bien que copie low-budget de DC et Marvel, la sĂ©rie offre dans ses derniers Ă©pisodes des moments forts sur des sujets trop peu traitĂ©s dans les films super-hĂ©roĂŻques. Contrairement Ă ses modĂšles, le show de Adi Shankar va jusqu'au bout de son idĂ©e et n'est pas bloquĂ© par un besoin de retourner Ă un statu quo pour ses personnages. The Guardians of Justice est disponible en intĂ©gralitĂ© sur Netflix depuis le 1er mars 2022. RĂ©sumĂ© The Guardians of Justice est la fan-fiction ultime, libre et sans retenue. Cela en fait autant ses forces que ses faiblesses, car les intentions sont bonnes, raconter une Justice League like en pĂ©ril, mais l'exĂ©cution rend un milkshake grumeleux qui dĂ©borde de choses Ă montrer et Ă dire. Adi Shankar a sĂ»rement rĂ©alisĂ© avec passion un rĂȘve qui risque d'ĂȘtre vu que par ceux prĂȘts pour ce trip geekesque. Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Ăcran Large. Vous n'ĂȘtes pas d'accord avec nous ?Raison de plus pour vous abonner ! Je soutiens la libertĂ© critique
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